• 30 juin 2015

    Karine BERNOLLIN est intervenue à l'occasion de la délibération n°34 concernant un avenant au contrat avec Keolis, société de transports, pour la mise en place d'un nouveau tarif social intermédiaire et l'évolution du réseau de transport à Brest.

    Ces deux évolutions positives étaient attendues par la population et par le mouvement de L'Autre Gauche.

    Reste la question de la fin de la délégation de service public à Keolis qui arrive à échéance en 2018. A L'Autre Gauche, nous souhaitons que soient réexaminées les différentes possibilités de gestion publique de ce service. Il faut lancer une réflexion similaire à celle menée avant 2010 pour le service de l’eau et de l’assainissement.

     

    « Monsieur Le Président, cher(e)s collègues,

    Nous souhaitons apporter quelques remarques concernant cette délibération.

    Nous étions intervenus ici-même l’an passé pour qu’un travail soit mené sur la progressivité des tarifs sociaux de transport, pour une offre plus équitable. C’est donc avec satisfaction que nous notons la mise en œuvre du titre intermédiaire « Tango », améliorant l’offre de la gamme solidaire pour un public exclu du dispositif Tempo et bien souvent en situation de travail précaire.

    Concernant l’évolution tarifaire moyenne proposée cette année, même si nous aurions aimé qu’elle ne progresse pas compte tenu du contexte socio-économique, elle reste raisonnable comparativement aux quatre dernières années.

    Quant aux ajustements du réseau, nous sommes également satisfaits de voir les évolutions proposées ici concernant les liaisons avec les communes extérieures, et le rabattement vers la ligne du tramway. La suppression de certaines lignes trop longues devrait aussi permettre d’améliorer la régularité des passages et des correspondances. La concertation engagée auprès des collectivités, des citoyens et des usagers, a permis à Kéolis d’adapter son offre de service et ainsi mieux répondre aux besoins et aux attentes.

    Enfin, et comme nous l’avions déjà suggéré l’an passé, nous souhaitons que soient réexaminées les différentes possibilités de gestion publique de ce service. Il nous faut lancer une réflexion identique à ce qui avait pu être fait à l’époque autour pour le service de l’eau et de l’assainissement. N’évacuons aucune solution, ni aucune hypothèse dans les possibilités qui s’offrent à nous.

    Voici nos remarques, précisant que nous voterons favorablement cette délibération. Monsieur le président, je vous remercie. »

     


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  • Par Allain JOUIS, juillet 2012

    Vice-Président de Brest Métropole Océane en charge de la Politique de la Ville

    Ancien adjoint au Maire de Brest en charge des questions éducatives

     

    Dans le cadre des réflexions des villes sur les questions d’Éducation, de l’action du Réseau Français des Villes Éducatrices (RFVE), puis de la large concertation avec un très grand nombre d’acteurs essentiels du monde de l’Éducation, « l’Appel de Bobigny » s’est concrétisé en novembre 2011.

    Voici comment, nous, élus d’une ville et d’une communauté urbaine de moyennes importances, nous imaginons l’Éducation par la mise en œuvre d’un Projet Éducatif Local.

    Tout d’abord, il nous paraît important de faire un petit rappel historique.

    Lorsque sort en juillet 1998 la circulaire interministérielle sur les « Contrats Éducatifs Locaux » qui visait à la convergence et à la mise en cohérence des activités de l’enfant et du jeune, certaines villes, dont Brest, dans le cadre de la toute nouvelle association RFVE s’interrogent sur l’opportunité de s’engager dans un nouveau dispositif. Un dispositif de plus, nous en avions connu de très nombreux depuis les années 80.

    Nous nous sommes donc engagés, avant de contractualiser avec l’État, à travailler le concept de « Projet Éducatif Local ».

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  • 6 juillet 2015

    L’accès à l’eau est un droit humain vital et  fondamental. L’eau est un bien public, pas une simple marchandise soumise aux règles du commerce. Aussi, la mise en place des infrastructures des services d’eau et d’assainissement constitue une fonction sociale importante.

    LES ENJEUX DE LA TARIFICATION DE L'EAU

    Les collectivités qui gèrent ces services sont libres de choisir le tarif qu’elles entendent appliquer mais en veillant au respect du principe de « l’eau paie l’eau » et au  maintien d’une certaine égalité et d’une répartition équitable des coûts de ces services entre les usagers. Mais quand il faut payer un prix élevé pour l’eau, il n’y a aucune égalité sociale.
    C'est pourquoi l’équité réelle doit remplacer l’égalité formelle. Aujourd’hui plus de 2 millions de Français rencontrent des difficultés de paiement de l’eau.  En France on estime que la charge de l’eau d’un ménage ne doit pas dépasser 3% de ses revenus. Au-delà son accès à l'eau n'est plus garanti. Pour respecter ce principe les collectivités peuvent donc expérimenter de nouveaux modes de tarification de l’eau depuis la loi Brottes de 2013, qui vise notamment à "réduire de 20 % environ le coût de l’eau essentielle pour les foyers".
    Il en va du respect d’un droit fondamental, de la justice sociale et de la préservation de la ressource, pour aujourd’hui et encore plus pour demain.

    Aussi, à L’Autre Gauche - Brest Nouvelle Citoyenneté nous défendons dans le prolongement du retour à une gestion publique de l’eau, l’expérimentation d’une tarification porteuse d’une volonté politique forte.

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