• 08 décembre 2017

    Tribune des élu.e.s de l'Autre Gauche-Brest Nouvelle Citoyenneté dans le magazine de Brest métropole Sillage N°205 de décembre 2017

    Ce début de mandat présidentiel s’illustre dans la brutalité politique. Avec un discours pro-enrichissement assumé et caractérisé par la réforme de l’ISF (3,2 milliards de cadeau aux plus riches), Macron ne s’embarrasse même plus d’une promesse de redistribution sociale.

    Brutalité pour les collectivités locales, déjà mises au régime sec, qui subiront encore une réduction de leurs moyens à hauteur de 13 milliards d’euros sur 5 ans.

    Brutalité dans la suppression de la taxe d’habitation, car même si ce qu’elle rapporte sera compensé, nos communes perdent un instrument de fiscalité locale qui contribuait à leur autonomie financière.

    Brutalité avec le plan logement et la baisse des APL désastreuse pour les offices HLM, pour les locataires, les demandeurs-euses en attente, et pour les entreprises du bâtiment.

    Brutalité avec le gel des dispositifs de contrats aidés, qui constitue un plan social d’une violence sans nom : de 459 000 emplois en contrats aidés en 2016, ce sera 310 000 en 2017, et 200 000 en 2018, soit la suppression de 260 000 emplois ! Dans le Finistère, 7000 salarié.e.s sont en contrat aidés, et 2000 menacé.e.s immédiatement, dont 800 dans le Pays de Brest[i]. Et si la précarité de ces contrats et le taux de recours à ces dispositifs doivent faire l’objet d’un débat de fond, leur utilité sociale est incontestable, tant au niveau de l’insertion professionnelle des personnes elles-mêmes, que des missions qu’elles remplissent. Cette décision menace aussi directement le monde associatif, sans même considérer son poids économique et social : le Finistère recense 18 000 associations, qui emploient 11.6 % des salarié.e.s du privé.

    Cette première démonstration du Président de la République affiche une vision contraire à la politique à laquelle nous aspirons. Elle va à l’encontre de l’intérêt général, à l’encontre de la justice sociale et du bien commun.

     

    GROUPE DES ÉLU.E.S DE L’AUTRE GAUCHE - BREST NOUVELLE CITOYENNETÉ 

    Patrick APPÉRÉ, Roselyne FILIPE, Charles KERMAREC, Yvette LE GUEN

    elus-bnc@org-brest.fr



    [i] Comme nous l’apprend le Collectif des Associations du Pays de Brest http://www.maquis.infini.fr/

     

    Temps durs pour les biens communs


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  • 10 octobre 2017

    Face à ce début du quinquennat Macron, marqué par plusieurs décisions brutales jugées contraires et/ou menaçant la poursuite des objectifs du programme municipal, la majorité brestoise, avec chacun.e des représentant.e.s de ses composantes, a souhaité s'exprimer publiquement et unanimement dans le débat public.

    Les contestations, partagées par l'ensemble des groupes, portent principalement sur :

    - la fiscalité (taxe d'habitation, la réforme de l'ISF, taxation du capital plafonné à 30%...) et les finances des collectivités,

    - la baisse des APL et le plan logement qui étrangle les bailleurs sociaux et l'exclusion de Brest des dispositifs Pienl et PTZ,

    - la suppression des contrats aidés,

    - la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires, dont 70 000 dans la fonction publique territoriale.

    - mais aussi, l'inquiétude quant à la poursuite du financement des nouveaux rythmes scolaires,

    - la fin des aides à l'agriculture biologique au 1er janvier 2018...

     

              © Télégramme : article paru dans le journal du 10 octobre 2017 - http://www.letelegramme.fr/

     

    De gauche à droite sur la photo :

    Alain MASSON pour le groupe socialiste, Christiane MIGOT pour le PRG, Patrick APPERE pour le groupe l'Autre Gauche-Brest Nouvelle Citoyenneté, Jacqueline HERE pour le groupe communiste, Ronan PICHON pour le groupe EELV et Anne-Marie KERVERN pour l'UDB.

     


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  • 21 septembre 2017

    Suite à la mobilisation hier midi devant la sous-préfecture du Collectif Associations Pays de Brest, une délégation de 4 personnes a été reçue par le sous-préfet, dont Thierry Abaléa, militant associatif mais aussi à l'Autre Gauche-BNC. 

    2000 personnes menacées de perdre leur emploi dans le Finistère. 800 rien que sur Brest. Des salarié.e.s qui malgré leur utilité sociale, voire la mission de service public qu'ils/elles remplissent, connaissent déjà la précarité.

    D'une très grande brutalité, la suppression/le gel des contrats aidés menacent aussi la pérennité des actions du monde associatif, mais aussi de certains services public, en particulier là aux les besoins sociaux sont les plus forts (éducation, médico-social...). Ce sont donc aussi bénéficiaires, adhérent.e.s et usagers qui trinqueront dans tous les domaines de leur vie sociale.

    Le secteur non-marchand, déjà fragilisé, est de plus en plus soumis à une logique de rentabilité financière et de profits. En effet, on ne se fait pas d'illusion sur la politique néolibérale de Macron et de son gouvernement !

     

    Plus d'infos sur le site du Maquis : APPEL DU COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DU PAYS DE BREST ET SIGNATURE

    http://www.maquis.infini.fr/?q=node/42#overlay-context=

     

    Contrats aidés : le Sous-préfet du 29 déclare qu'il ne faut pas se faire d'illusions

     © Le Télégramme : article paru dans le journal du 21 septembre 2017 - http://www.letelegramme.fr/


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