• 14 décembre 2017

    L'Autre Gauche-BNC a œuvré pour la mise en place d'une politique ambitieuse d'une tarification sociale et écologique de l'eau sur Brest métropole. Brest métropole s'est inscrite dans l'expérimentation permise par la loi Brottes de 2013.

    Le cadre de cette expérimentation, à laquelle 50 collectivités environ au plan national ont participé, prend fin en avril 2018. L'heure est donc au bilan. Et force est de constater que Brest métropole n'a pour le moment pas été assez loin en la matière, en particulier si l’on compare les expériences menées ailleurs.

    Nous ne sommes pas parvenu.e.s à l'heure actuelle à expérimenter de nouveaux outils tarifaires de l'eau, qui répondent de façon forte aux enjeux sociaux et environnementaux qui se jouent derrière la distribution et l’assainissement de l'eau. Ces outils que nous défendons sont principalement la mise en place d'un "chèque eau" qui prévienne les situations d'impayés et l'instauration d'une tarification progressive qui incite les ménages à une consommation plus raisonnée.

    Les groupes des élu.e.s de l'Autre Gauche-BNC, d'Europe Écologie Les Verts et du Parti Communiste ont travaillé en commun ces questions, et ils/elles partagent ce constat en demi-teinte. C'est donc aussi en commun qu'ils/elles ont souhaité intervenir au Conseil de métropole du 11 décembre à l'occasion de la délibération 32  pour réaffirmer leur volonté d'une politique ambitieuse sur l'accès à l'eau et d'une poursuite des efforts en ce sens.

    Cette intervention commune a été portée devant l'assemblée par Claude BELLEC, élue communiste à Brest métropole.

    La voici dans son intégralité ci-dessous.

     


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  • 11 décembre 2017

    Ci-dessous l'intervention écrite et prévue de Roselyne FILIPE, sur les dérogations au repos dominical pour l'autorisation de l'ouverture des commerces 6 dimanches en 2018 et des concessionnaires automobiles (délibérations 12 et 13). Les élu.e.s l'Autre Gauche-BNC ont voté CONTRE ces deux délibérations.

    "Monsieur le Maire, cher.e.s collègues,

    Il nous est demandé d’approuver non pas 3 dérogations à la règle du repos dominical comme les années passées, mais 6 dérogations.

    En effet, alors que nous nous en tenions à 3 dimanches, avec des dates qui n’apparaissent pas abusives, pour 2018 on nous demande d’en valider 3 supplémentaires sans argument majeur ou raison évidente

    Il est vrai, et nous l’avions mentionné l’an passé, que pour que cette dérogation soit cohérente, elle mérite d’être délibérée au niveau métropolitain. C’est chose faite, puisque cela a déjà été délibéré au dernier Bureau de la Métropole.

    [...]

    Il est plus que malhonnête d’annoncer que seuls les salariés volontaires sont concernés. La grande faiblesse des salaires et le taux de temps partiel dans le commerce, transforment le travail le dimanche en chantage pour beaucoup de salariés. [...] "

     

    Vœu pour la libre administration des communes et contre la mise sous tutelle l’État

    A l'issue du conseil, un vœu a été présenté par la majorité brestoise et porté par Jacqueline Héré, élue communiste, devant l'assemblée.

    Ce vœu défend la libre administration des communes et réaffirme l'opposition de l'ensemble des groupes de la majorité brestoise (PS, PCF, UDB, PRG, EELV, Autre Gauche-BNC) à la politique gouvernementale vis-à-vis des collectivités, qui correspond à la main mise de l’État sur celles-ci, en particulier concernant leur financement et leur autonomie fiscale.

    Ce vœu a été adopté à la majorité.

    Le voici dans son intégralité.

     


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  • 16 octobre 2017

    Le Collectif des Associations du Pays de Brest est intervenu en amont du démarrage du Conseil municipal. Il a ainsi pu rappeler la brutalité de la décision gouvernementale qui supprime sans préavis 120 000 emplois en cette rentrée et fragilise et menace très durement l’ensemble du secteur associatif. L'enjeu est capital. Fin 2018, ce sont 260 000 emplois qui seront supprimés !

    A cette occasion, retrouvez ci-dessous l'appel du Collectif qui a pu être présenté à l'ensemble de l'assemblée. Il est par signé à ce jour par 72 associations, 9 organisations politiques ou syndicales et 322 citoyen.ne.s.

    Conseil municipal du 12 octobre 2017 - Suppression des contrats aidés

    Plus d'infos sur le site du Maquis : APPEL DU COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DU PAYS DE BREST ET SIGNATURE

    http://www.maquis.infini.fr/?q=node/42#overlay-context=

     

    Un vœu a également été présenté par la majorité brestoise contre cette suppression. Il a été adopté à l’unanimité. Le voici ci-dessous.

     

    Rappelons quelques éléments sur les contrats aidés :

    459 000 en 2016               > 310 000 en 2017            > 200 000 en 2018      Soit la suppression de 260 000 emplois !

    En Finistère :     7 000 contrats aidés environ     /     2 000 personnes concernées directement par la décision d’août

    Le secteur associatif finistérien c’est :     18 000 associations / 180 000 bénévoles / 11.6% des salariés du privé dans le Finistère

    Dans le Pays de Brest :        800 emplois en contrats aidés environ 

    • Le coût annuel d’un contrat aidé :                      Entre 7 000 et 11 000 €
    • Le coût annuel d’un emploi créé grâce au CICE : Entre 143 000 et 285 000 €

    Selon la DARES, (statistiques ministère du travail), en 2015, les 60 000 contrats aidés supplémentaires ont permis une création nette d’environ 21 000 emplois

    C’est un plan social d’une violence sans nom !

    Car, même si la précarité de ces contrats et le taux de recours à ces dispositifs doivent faire l’objet d’un débat de fond, leur utilité sociale est incontestable ! Quand il ne s’agit pas d’une mission de service public ! Et déjà précaires, il est scandaleux de traiter ces salariés comme des employés jetables et de les exclure encore davantage du monde du travail. 7000 salariés en contrat aidés dans le Finistère, et déjà 2000 menacées immédiatement après cette décision.

    Cette décision illustre aussi l’offensive libérale qui menace le secteur associatif dans son ensemble. Jugées seulement à travers le prisme de la rentabilité, on nie leur importance en termes de lien et d’innovation sociale et culturelle. Sans compter leur rôle d’amortisseur économique social sur beaucoup de missions que les pouvoirs publics ne sauraient remplir seuls…

    C’est le coup de grâce pour beaucoup de structures ! Déjà fragiles, les associations sont dépendantes de ce type de contrats faute de financement pérenne, et auront du mal à maintenir leur activité.

    Leur poids économique est pourtant considérable dans notre territoire : 18 000 associations recensées dans le Finistère, qui représentent 11.6 % des salariés du privé !

    Il y a un là un risque concret de destruction du tissu culturel et social.

     


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