• 15 janvier 2016

    Voeux 2016 : Pour une année solidaire, respectueuse et citoyenne !

     


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  • 04 janvier 2016

    L'Autre Gauche-Brest Nouvelle Citoyenneté s'est réjoui de l'adoption d'un vœu sur les traités de libre-échange transatlantique TAFTA (Union Européenne et États-Unis) et CETA (Union Européenne et Canada).

     

    Voeu

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    Vœu TAFTA (Traité de libre-échange transatlantique) voté et amendé en Conseil municipal de Brest le 17 décembre 2015

    Depuis le 8 juillet 2013, l’Union européenne a entamé des négociations avec les États-Unis en vue de conclure un accord de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement ou zone de libre-échange transatlantique (TIPP/TAFTA), à l’instar de l’Accord économique et commercial global (CETA) signé avec le Canada en octobre 2013.

    Ces accords sont conclus sans que soient pleinement mis en œuvre les principes d’ouverture et de transparence posés à l’article 15 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et, par voie de conséquence, sans qu’ait pu être assuré un contrôle démocratique suffisant tant à l’échelon européen qu’à l’échelon national.

    Ces accords prévoient à l’heure actuelle l’édiction de règles qui, à terme, risquent de porter atteinte à la capacité de l’Union européenne et des États membres à légiférer, particulièrement dans les domaines sociaux, sanitaires, et environnementaux, en les exposant à devoir verser des dédommagements substantiels aux investisseurs qui s’estimeraient lésés par de nouvelles mesures visant notamment à la mise en place de services publics.

    La communauté européenne se distingue des États-Unis et du Canada par un certain nombre de normes et de réglementations garantes de notre modèle de société. Il est essentiel que l’accord en cours de négociation reconnaisse explicitement la possibilité pour l’Union européenne et les États membres de préserver leurs acquis notamment en matière sociale, éthique, environnementale, culturelle et sanitaire.

    Par ailleurs, plusieurs dispositions du mandat confié aux négociateurs européens remettent aujourd’hui en cause les prérogatives des collectivités territoriales telles que définies dans la Constitution et par la législation et ne manqueront pas d’avoir des conséquences sur les politiques que nous menons à Brest.

    Compte tenu des risques présentés par le texte en cours de négociation, les élus du Conseil municipal de Brest :

    - demandent la diffusion publique des éléments de la négociation favorisant ainsi un débat public sur les partenariats envisagés, faute de quoi la suspension des négociations s’imposerait ;

    - demandent que la France prenne la tête d’une initiative pour éviter que les projets de traités de libre-échange transatlantique TIPP/TAFTA/CETA, négociés dans le plus grande opacité, ne fragilisent le modèle social des pays européens ;

    - demandent au Gouvernement français de s'opposer et à l'Assemblée nationale d'opposer son veto à tout accord qui remettrait en question le cadre réglementaire en matière de normes sociales, d'environnement, de santé, de diversité culturelle et linguistique et de protection des citoyens ;

    - demandent que, dans le cas où cet accord ne serait pas mutuellement avantageux, la France ne le ratifie pas ;

    - demandent que le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et états proposé sous la forme d'un tribunal arbitral privé soit définitivement abandonné, celui-ci constituant une menace pour le processus de décision ainsi que des risques financiers pour les collectivités ;

    - réaffirment l'attachement de la ville de Brest à des échanges équilibrés respectueux de notre modèle de solidarité et d'éthique, à un service public de haute qualité et soutiennent une politique d’achat éthiquement, socialement et environnementalement responsable au niveau de la ville de Brest.

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  • 21 décembre 2015

    Les élus de l’Autre Gauche - Brest Nouvelle Citoyenneté ont été parmi les premiers à soutenir publiquement l’intersyndicale et les parents d’élèves du collège de Kerichen mobilisés contre sa fermeture, et ce dans une démarche active et engageante.

    Le groupe Brest Nouvelle Citoyenneté a publié une lettre ouverte en date du 05 octobre et interpellé directement la présidente du Conseil Départemental, son vice-président en charge du dossier, la directrice académique des Services de l’Éducation nationale, ainsi que le préfet du Finistère.

    Ceci étant, nous avons fait le choix de ne pas prendre part au vote du vœu présenté par le groupe Rassemblement Pour Brest. D’ailleurs, avec ou sans nous, le vœu aurait été rejeté, mais ce n’est pas l’essentiel. Surtout, ce que nous refusons c’est de nous associer à une initiative de la droite. Quand on sait qu’entre 2007 et 2012 80 000 postes d’enseignants ont été supprimés, pas besoin d’être voyant pour y repérer là une récupération politicienne.

    Le groupe BNC a pris une position claire contre la fermeture du collège Kerichen et réitère son soutien au personnel et aux parents d’élèves engagés pour son maintien. Il faudrait être naïf pour penser que la droite brestoise saurait s’opposer aux politiques d’austérité ou défendre avec conviction le service public d’éducation.

     

     


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